Le premier mois, votre budget doit tenir compte du loyer mais aussi du dépôt de garantie, du montant de l’assurance habitation et des frais d’agence. N’oubliez pas également qu’en plus de votre loyer, vous aurez des charges locatives à payer mais également une taxe d’habitation sur votre logement. Ce sont autant de dépenses qu’il faut anticiper lorsque vous recherchez le bon logement. La plupart des étudiants locataires peuvent bénéficier d’une aide versée par la CAF qui est destinée à couvrir partiellement leur loyer. Renseignez-vous  auprès de votre Caisse d’Allocations Familiales pour connaitre les conditions d’accès et savoir si vous pouvez en bénéficier.

L’annonce commence souvent par la typologie de l’appartement T1, T2, T3… Le chiffre correspond toujours au nombre de pièces principales, hors cuisine et salle de bains. Parfois, vous trouverez l’appellation T1bis, ce qui signifie que l’une des pièces est séparée en deux zones, mais ni par un mur complet ni par une porte. Le terme « CC » signifie charges comprises, les charges locatives sont donc inclues dans le prix affiché. A contrario, le terme « HC » signifie hors charges, les charges locatives ne sont donc pas incluses dans le prix affiché. Le terme « FA » désigne les frais d’agence, vous pourrez également le retrouver sous l’appellation « honoraires d’agence ».

Le garant est la personne qui se porte caution solidaire du preneur, c’est-à-dire qui s’engage à payer les dettes du locataire en cas de défaillance. Lorsque l’on est étudiant, avoir un garant est essentiel car les revenus d’un étudiant sont dans la plupart du temps très faibles. Attention : ne pas confondre la personne qui se porte caution solidaire et le dépôt de garantie. Le garant peut être une personne physique ou une personne morale (caution bancaire, CIL interlogement, FSL…).

A la signature du bail, un dépôt de garantie est réclamé au locataire. Celui-ci vise à garantir le propriétaire en cas de manquement du locataire à ses obligations d’entretien du bien loué. Cette somme sera rendue au locataire au plus tard deux mois après la restitution des clés, déduction faite des sommes restant dues (par exemple les réparations locatives que vous n’avez pas effectuées ou les éventuelles dégradations dont vous pourriez être responsable ou encore les frais de ménage engagés si vous n’avez pas rendu votre logement propre).

Certains étudiants se tournent vers le principe de la colocation, une solution pour les petits budgets. Car au-delà du simple prix du loyer, c’est le budget global qui est divisé : les factures, les charges locatives, la taxe d’habitation, les dépenses exceptionnelles (panne, fuite…). Même si le critère économique reste le plus important, il n’est plus l’unique raison qui pousse les étudiants à choisir la colocation. En effet, celle-ci permet d’occuper un logement plus grand et les économies sur le loyer permettent de pouvoir vivre en centre-ville ou proche du campus et ainsi de profiter pleinement de sa vie étudiante.